Apparu fin 2019 en Chine, le coronavirus s’est vite propagé à travers le monde au début de cette année. Les retombées sont saisissantes étant donné le nombre de personnes touchées et décédées à travers le monde. Pour nous, passionnés de voyage, l’arrivée de cette pandémie entraîne de grands changements. Peut-on encore voyager ? Où peut-on aller ? Quelles sont les mesures et interdictions à prendre en compte pour ceux qui souhaitent quitter le territoire ? Autant de question que nous allons essayer de répondre en prenant en compte les instructions légales mises en vigueur actuellement.
Des mesures drastiques pour le Responsable des Affaires Etrangères
En charge des rapports avec les autres pays, les responsables des Affaires Etrangères sont aux premières loges quant aux restrictions de déplacement. Ces derniers conseillent un report de tous les voyages prévus dans les mois à venir en prévision des changements que la pandémie peut créer. La démarche vise une réduction des risques de propagation de la maladie mais également un confinement dans des pays étrangers en cas de fermetures des frontières. Depuis le début du cantonnement à ce jour, les autorités n’acceptent d’ailleurs aucun déplacement non essentiel.
Avec les restrictions mises en vigueur actuellement, les compagnies aériennes et autres modes de déplacements ont procédés à quelques changements dans leur mode de fonctionnement. Le nombre de vol a notamment été réduit au strict minimum. Les passagers ayant procédé à une réservation ont toutefois la possibilité de reporter leur déplacement à une autre date en fonction du levé de confinement. Face à ces mesures, il est de mise pour le voyageur de prendre certaines précautions pour ses déplacements.
Un retour au pays est-il possible ?
Les possibilités de rentrer au pays varient d’un cas à l’autre pour ceux qui se retrouvent en confinement à l’étranger. Les démarches pour un rapatriement sont d’ailleurs assez longues. Il faudra avant tout se renseigner auprès des responsables locales. Ces derniers sont les seuls à pouvoir indiquer le processus de retour ainsi que sa faisabilité en fonction de la destination que l’on souhaite prendre. Si une assistance peut être envisagée, ils se chargeront de contacter les compagnies de transports en charge de ce genre de cas pour un retour.
TIU fly ainsi que Club Med font partie des entités à assurer encore le retour des passagers vers leur pays d’origine. L’accompagnement est assez spécifique en fonction des destinations que ce soit vers Maroc, la Belgique ou la République Dominicaine par exemple. Pour les étrangers qui souhaitent un retour anticipé pour leur vacance et dont la destination a fermé ses frontières, un centre de crise a été mis en place par les ambassades et autres entités responsables des étrangers.
Quelles précautions pour ceux qui sont obliges de voyager ?
De nombreux pays refusent les vols en provenance de l’Europe et des pays environnants. C’est notamment le cas des USA qui ont totalement fermés leur frontière. Il existe toutefois des endroits comme Pékin qui acceptent l’arrivée de certains voyageurs à condition de les insérer en quarantaine le temps de s’assurer que la maladie ne se propage pas plus. Quelle que soit la destination, un séjour prolongé doit être envisagé étant donné les circonstances.
Les autorités préconisent aux voyageurs de prévoir le déplacement financièrement. Certaines assurances prennent en charge le rapatriement alors que d’autres non en ce temps de confinement. Dans le cas où le contrat ne prévoit pas une telle facilité, il est possible de se rendre auprès des ambassades et autres afin de recevoir une certaine aide lorsque la situation le permet. Bien sûr, la meilleure solution reste de ne pas voyager et d’attendre la réouverture des frontières afin d’éviter tous les désagréments que l’on peut rencontrer lors du retour.
Illustrations : dossierfamilial.com ; lesechos.fr